Il était une fois nos aprioris, nos doutes, nos expériences et toutes les manières dont ils nous influencent, comme individus et comme société. Et s'il était po...
Béatrice (épisode 1 de 10 – Saison 3 : Le bonheur)
Des obstacles à son bonheur, tout le monde en a.
Pour Béatrice, ils prennent la forme de l’urgence climatique, des inégalités et d’un certain bien-être personnel qui concurrence le bien commun. C’est assez, parfois, pour qu’elle souhaite se terrer au fond de son lit, tout en sachant bien que ça ne règlerait rien.
Alors elle se lance dans une quête : pas celle d’atteindre le bonheur, non (même si…), mais de mieux le comprendre.
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7:20
L’appartenance (2 de 10 – Saison 3 : Le bonheur)
Avec Tommy Chagnon et Anta Niang, de l’École de travail social
Pour se sentir bien, Béatrice a besoin d’un groupe uni, que ce soit sa famille ou son équipe sportive. Mais cette complicité s’accompagne de questions. Pourquoi est-ce que « être ensemble » la rend si heureuse? Qui est-elle, en dehors de ces groupes?
« Par exemple, le couple, en réalité, c’est trois entités : c'est toi, c'est moi, puis c'est nous. On existe de façon individuelle. Mais on existe aussi dans notre interaction, pis il y a un quelque chose qu'on forme, qui nous dépasse, pis qui est plus grand que nous. »
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35:11
La paix, partie 1 (3 de 10 – Saison 3 : Le bonheur)
Avec Marie-Eve Carignan, du Département de communication, et David Morin, de l’École de politique appliquée
« Liens forts » ne rime pas toujours avec « liens sereins ». Entretenir des relations apaisées, c’est parfois tout un combat, surtout depuis la pandémie. Désaccords démultipliés, tensions tenaces et profondes, relations emmêlées et nœud au creux du ventre : c’est dur à ressentir et encore plus à décortiquer. Comment une relation devient-elle explosive? Comment peut-on la désamorcer, voire la réparer… et l’apaiser?
« On n'arrivera jamais à faire changer d'avis, ou à peu près jamais, une personne qui est très convaincue, en lui disant qu'elle a tort, en la matraquant d’arguments. La confrontation, c'est rarement la clé. »
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27:01
Les ressentis (4 de 10 – Saison 3 : Le bonheur)
Avec Camille Byron, du Département de philosophie et d’éthique appliquée
Très souvent taraudée par sa conscience environnementale, Béatrice plonge parfois dans un lourd mélange d’angoisse, de culpabilité et de doute. Pas de quoi nager dans la joie. Est-ce que nos ressentis sont compatibles avec le bonheur? Dans quelle mesure? Comment?
« À court terme, c'est beaucoup plus facile de ne pas regarder les choses. C'est assez instinctif, je pense. Après, refuser de façon absolue et systématique d'avoir le moindre regard sur les conséquences de nos actes, ça pourrait nous exposer à quelque chose de beaucoup, beaucoup plus violent plus tard. »
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42:24
Le miroir (5 de 10 – Saison 3 : Le bonheur)
Avec Sarah Rocheville, du Département des arts, langues et littératures
Plusieurs d’entre nous trouvent une forme de bonheur dans les mots des autres. Qu’est-ce que la littérature nous apporte? Est-ce qu’elle nous tend un miroir, nous permet de nous voir pour ce que nous sommes?
« C’est comme dans les films d'horreur : le personnage se regarde dans la glace, puis voit apparaître un autre visage à côté du sien. Ça lui fait peur… Mais, au fond, c’est exactement comme au début de la photographie. Les gens avaient peur que leur âme soit visible sur la pellicule. »
Il était une fois nos aprioris, nos doutes, nos expériences et toutes les manières dont ils nous influencent, comme individus et comme société. Et s'il était possible de les scruter, de les remettre en perspective, pour grandir?
À travers ce balado, une personne étudiante explore ses propres questionnements, grâce aux expertises de la Faculté des lettres et sciences humaines de l’Université de Sherbrooke.
Il était une fois... les histoires qu'on se raconte.