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  • 10 questions sur l'ordre public
    Selon le Doyen CARBONNIER, l’ordre public est le « rocher » sur lequel se construit la société (J. CARBONNIER, in L’ordre public à la fin du XXème siècle, 1996, p. 1). L’ordre public est l’une de ces notions transversales du droit : elle appartient tant au droit public qu’au droit privé. En droit public, par pragmatisme, on considère qu’elle supporte notamment les règles et pouvoirs de police. Elle renvoie à ses démembrements, particulièrement la salubrité, la santé et la sécurité publiques. En droit civil, l’ordre public et les bonnes mœurs se révèlent moins identifiés. De manière générale, l’ordre public apparait comme un concept familier, traditionnel et pourtant toujours au cœur de l’actualité, juridique comme politique, relevant du droit interne comme du droit international La notion d’ordre public est ontologiquement insaisissable. D’autant qu’on lui adjoint souvent un qualificatif : l’ordre public administratif, l’ordre public sanitaire, l’ordre public familial, l’ordre public processuel, l’ordre public économique, l’ordre de public de direction que l’on oppose à l’ordre public de protection. Certains s’en réclament pour justifier décision ou position. D’autres s’en méfient, le dénonçant, réclamant toujours plus de libertés. Comment appréhender l’ordre public ? Quelles sont les fonctions qui lui sont assignées ? Comment ajuster ce qui apparait comme une notion centrale en droit mais aussi un curseur politique ? Pour répondre à ces questions, nul autre que Grégory Portais, Professeur de droit public au sein de la Prépa ISP.
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    1:06:08
  • L'inéligibilité (de Marine Le Pen)
    La judiciarisation de la vie politique n’est pas nouvelle, mais le sentiment général est qu’elle ne cesse de s’accroitre. La faute à quoi ? à qui ? aux magistrats ou aux politiques ? Le peuple veut de la transparence et de l’intégrité, la HATVP, la Haute autorité pour la transparence de la vie publique remplit des fonctions préventives et institutionnelles. Mais cela ne suffit guère à s’assurer d’une vie politique vertueuse. Et lorsque les faits reprochés aux personnes politiques relèvent de sa compétence, le juge intervient naturellement, mais alors la décision judiciaire prend une importance, un relief et a un écho sociétal et médiatique parfois considérable, allant bien au-delà de l’autorité traditionnelle de la chose jugée, si vous me permettez ce trait ironique, cet abus de langage du juriste que je suis. Ne serait-ce que dans les temps récents, on se rappelle des affaires Balkany, Cahuzac, Chirac, Fillon, Juppé, Jean-Marie Le Pen, Sarkozy, Thévenoud, Tron. Que tous ceux que j’ai oubliés me pardonnent, ils sont si nombreux… Parmi eux, certains ont été condamnés pour des faits extérieurs à la vie politique, d’autres à des infractions directement liées à celle-ci, emplois fictifs, détournements de fond. Parmi eux encore, certains ont été condamnés à des amendes, des peines d’emprisonnement, des peines d’inéligibilité avec ou sans exécution provisoire Le 31 mars 2025, Bruno Gollnish, Louis Aliot, Nicolas Bay ont été condamnés avec d’autres par le tribunal correctionnel de Paris. Marine Le Pen notamment, condamnée sur le fondement du délit de détournement de fonds publics. Comme il fallait s'y attendre, la décision rendue par le tribunal suscite une tempête politico-médiatique. Les uns se réjouissent car ils pensent que Marine Le Pen ne pourra pas se présenter aux élections présidentielles de 2027, les autres se lamentent et présentent Marine Le Pen comme la cible d'un complot politico-judiciaire fomenté par les « juges rouges », une « cabale judiciaire ». L'une des causes de la situation, même si ce n'est pas la seule, réside sans doute dans un débat juridique qui semble complexe et dont la compréhension exige tout à la fois un éclairage sur l’état du droit et une lecture attentive de la décision du tribunal, soit plus de 150 pages. Une autre cause évidente tient aux conséquences que cette décision et ses éventuelles suites pourraient avoir sur les élections présidentielles de 2027, madame Le Pen créditée aujourd’hui dans les sondages de plus 30% des suffrages au premier tour ne pourra-t-elle pas se présenter ? Faut-il revoir le droit pénal et la peine d’inéligibilité ? Faut-il écarter en certaines circonstances le prononcé de l’exécution provisoire ? Faut-il prévoir des procédures d’urgence en la matière ? Les hommes et femmes politiques doivent-ils, en certaines circonstances au moins, être extraits des procédures judiciaires de droit commun ? Pour répondre à ces questions et faire le point sur une situation finalement inédite je reçois Jean-Paul Gélin, professeur de droit public au sein de la Prépa ISP.
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    36:51
  • La religion dans la société contemporaine
    Le sujet que vous allons envisager dans ce podcast est comme souvent un sujet qui a été donné à l’occasion de grands oraux des concours auxquels nous préparons au sein de la Prépa ISP. De mon point de vue, il s’agit de l’un des plus difficiles, mais trêve de bavardage et commençons. La réouverture de Notre Dame de Paris, le débat sur le voile des accompagnantes scolaires ou plus généralement dans l’espace public, les crèches de Noël au sein des mairies ou sur leur parvis, l’agression d’un rabbin à Orléans. La religion est présente en permanence dans le débat public et notre société moderne, sécularisée, laïque n’a visiblement pas fait disparaître la religion de ses actualités. Mais qu’entend-on par « la religion », dans une telle société pourtant supposée n’avoir aucun parti pris spirituel imposé ? Comme nous l’expliquera notre invité du jour – je le cite par anticipation - notre regard sur la définition de LA Religion ne peut être celui d’un athénien, de l’époque de Socrate, ni celle d’un Français de l’an 1500 ni celle d’un Taliban de l’Afghanistan d’aujourd’hui. Concrètement, dans une perspective de « culture générale » républicaine, la religion peut être définie comme un système de croyances et de pratiques organisées autour du sacré. Traditionnellement, la religion unit une communauté autour de rites, de symboles, d’un dogme et souvent d’une institution. Cette définition, la plus communément admise, nous la devons au grand sociologue Emile Durkheim. A propos de son inscription dans la société contemporaine puisque c’est notre sujet, rappelons que pour Marcel Gauchet, la religion fut bien la matrice des sociétés humaines, mais selon le même auteur, les sociétés modernes s’en sont progressivement extraites. Nous serions passés d’un monde où la religion structure le social, à un monde où elle devient un fait privé, individuel, fragmenté. Est-ce une réalité ? De plus, « LA » religion aujourd’hui renvoient plutôt à la diversité DES religionS, et à leur coexistence dans l’espace public, à leur hiérarchie symbolique ou politique dans nos sociétés. Le sujet est d’autant plus évolutif que les sociétés démocratiques occidentales modernes sont confrontées à la globalisation, à la pluralisation des références culturelles (individuelles ou communautaires). Comment comprendre dès lors la place de la religion dans un tel contexte ? La France et sa laïcité républicaine constituent-elles des exceptions ? Pour répondre à ces questions, je reçois à Philippe Mazet, professeur de culture générale au sein de la Prépa ISP.
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    1:02:12
  • 10 questions sur la Banque centrale européenne
    Une banque centrale est une institution financière, le plus souvent publique, en charge d’un ensemble de missions dont les plus courantes sont l’émission de la monnaie, la conduite de la politique monétaire et la supervision des paiements. Il existe une banque centrale en France, c’est la Banque de France. En Allemagne, il y a la Bundesbank et tous les pays européens ont une banque centrale. Par conséquent, pourquoi, en plus, une Banque Centrale Européenne ? Pourquoi avoir créé cette BCE en 1998 ? quelles sont ses missions de cette institution située à Francfort et présidée actuellement par Madame Christine Lagarde ? Ce podcast est également l’occasion aussi de comprendre comment fonctionne la politique monétaire et de savoir comment on peut la rejoindre. Pour répondre à toutes ces questions, Frédéric Visnovsky, vous êtes à la Banque de France, à la fois Secrétaire général adjoint de l’ACPR (qui est l’autorité au sein de la Banque de France qui contrôle les banques et les assurances) et, en même temps, vous être Médiateur national du crédit. Vous avez fait toute votre carrière au sein de la Banque de France, vous avez donc connu la création de la Banque Centrale Européenne et merci de venir nous éclairer sur le rôle de cette institution européenne.
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    24:43
  • L'OFAST et la lutte contre le narcotrafic
    Depuis plusieurs années, la France fait face à une intensification notable du narco-trafic sur son territoire. Ce phénomène, longtemps concentré dans certains quartiers, s’étend désormais à l’ensemble du territoire national, avec des impacts croissants en matière de sécurité, d’économie souterraine et de cohésion sociale. Face à cette réalité, les pouvoirs publics ont multiplié les initiatives. Depuis 2017, le gouvernement a renforcé sa stratégie de lutte contre les trafics de drogue à travers plusieurs dispositifs : - La création, en 2020, de l’OFAST, l’Office Anti-Stupéfiants, chargé de coordonner l’action des différents services engagés sur le terrain. - Le plan national de lutte contre les stupéfiants, annoncé en septembre 2023, qui s’articule autour de trois axes : asphyxier les trafics, renforcer la coopération internationale, et mener une politique de prévention à l’échelle nationale. - Les opérations "Place nette", lancées dans de nombreuses villes, qui visent à démanteler les points de deal de manière coordonnée et ponctuelle, avec des résultats visibles mais aussi des limites en termes de pérennité. Plus récemment, une proposition de loi a été déposée début mars 2025, avec plusieurs mesures fortes : - la création d’un parquet national dédié à la criminalité organisée et d’un état-major opérationnel pour coordonner les services. - renforcement des techniques d’enquête et de renseignement, en autorisant notamment l’accès encadré aux messageries cryptées, les interceptions satellitaires et la mise en place d’un statut des informateurs. - Enfin, elle engage une offensive économique contre les trafiquants, en facilitant la confiscation de leurs biens, en élargissant la lutte contre le blanchiment et en permettant la fermeture administrative de commerces utilisés comme façades. Ce texte s’inscrit dans une volonté politique clairement affichée : faire de la lutte contre le trafic de stupéfiants une priorité nationale. Mais concrètement, comment se mène cette lutte sur le terrain ? Quels sont les résultats ? Et surtout, quelles sont les difficultés auxquelles les forces de l’ordre et les magistrats sont confrontés ? Pour répondre à ces questions, j’ai le plaisir de recevoir aujourd’hui Christian de ROCQUIGNY, contrôleur général et adjoint au chef de l’OFAST pour échanger sur l’état du narcotrafic en France et les leviers d’action concrets mis en œuvre au quotidien.
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    38:25

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Generated: 4/24/2025 - 9:10:54 AM