Quelles sont les vertus scientifiquement prouvées du ginseng ?
Le ginseng, plante médicinale d’Asie de l’Est, est largement reconnu pour ses vertus revitalisantes. Son efficacité repose principalement sur les ginsénosides, des composés bioactifs aux nombreux effets bénéfiques pour la santé. Dans cet épisode, nous explorerons ce que la science dit réellement sur ses bienfaits. Tout d’abord, le ginseng est reconnu pour son effet anti-fatigue. Une étude menée en 2016 et publiée dans le Journal of Translational Medicine a démontré que le ginseng pouvait réduire la fatigue chez les personnes souffrant de divers troubles de santé, comme le cancer et le diabète. Les chercheurs ont observé que des extraits de ginseng rouge coréen amélioraient significativement l’énergie et la vitalité des patients après une cure de plusieurs semaines. Les participants ont également noté une meilleure qualité de sommeil et une diminution des troubles de l’humeur. Le ginseng a aussi des effets positifs sur les capacités cognitives. Une étude publiée dans le Journal of Ginseng Research en 2015 a montré que le ginseng pouvait stimuler la mémoire et la concentration. Les chercheurs ont administré des doses spécifiques de ginsénosides à des participants et ont observé une amélioration de leur performance aux tests cognitifs, ainsi qu'une augmentation de l'activité dans les régions cérébrales associées à la mémoire et à l'apprentissage. Ces résultats sont prometteurs pour les personnes souhaitant renforcer leur acuité mentale, notamment en période de stress ou de fatigue. Enfin, le ginseng possède des propriétés anti-inflammatoires et immunomodulatrices. Des études ont révélé que les ginsénosides influencent positivement le système immunitaire en réduisant l’inflammation et en renforçant la réponse immunitaire. Une recherche publiée dans le American Journal of Chinese Medicine en 2018 a mis en lumière comment le ginseng pouvait accroître la production de cellules immunitaires, réduisant ainsi le risque de maladies infectieuses. En résumé, le ginseng est bien plus qu'un simple stimulant naturel. Ses effets anti-fatigue, ses bienfaits cognitifs et ses propriétés immunitaires en font un allié santé très complet. Cependant, comme toute plante médicinale, il est essentiel de l’utiliser de manière raisonnée et, en cas de doute, de consulter un professionnel de santé. En choisissant du ginseng de qualité et en suivant les doses recommandées, vous pourriez bénéficier de ses vertus pour améliorer votre énergie, votre concentration et votre immunité. Une belle option naturelle, prouvée par la science, pour soutenir votre bien-être au quotidien ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Dom Pérignon a-t-il inventé le champagne par hasard ?
L'histoire de Dom Pérignon et de l'invention "accidentelle" du champagne est aussi fascinante qu'empreinte de légendes. Dom Pierre Pérignon, moine bénédictin et maître de chai à l’abbaye d’Hautvillers en Champagne à la fin du XVIIe siècle, est souvent présenté comme l'inventeur du champagne. Mais la réalité est un peu plus complexe que cette version romancée ! À cette époque, les vignerons champenois luttaient en effet contre des bulles indésirables. Le climat frais de la région empêchait souvent le vin de fermenter complètement avant l'arrivée de l'hiver. Au printemps, avec la hausse des températures, une seconde fermentation pouvait se produire en bouteille, produisant ainsi du dioxyde de carbone et… des bulles. Cette "prise de mousse" était perçue comme un défaut, car les bouteilles, incapables de résister à la pression, éclataient souvent, ce qui représentait une grande perte pour les vignerons. Dom Pérignon n’a pas inventé le champagne en tant que tel, mais il a contribué de manière significative à la qualité du vin de Champagne. Il a mis en place des pratiques visant à améliorer le goût et la stabilité du vin : il perfectionna les techniques d’assemblage pour équilibrer les saveurs, introduisit l’usage du bouchon de liège, et utilisa des bouteilles plus solides pour résister à la pression. Cependant, ce n’était pas son intention de créer un vin pétillant. Ironiquement, il a même cherché, comme vous l’avez mentionné, à éliminer les bulles pour produire un vin tranquille. Quant à l’exclamation légendaire « Venez mes frères, vite, je bois des étoiles ! », elle est, selon les historiens, un mythe inventé bien après la mort de Dom Pérignon. Cette phrase emblématique a été popularisée au XIXe siècle par des campagnes marketing de la Maison Moët & Chandon, qui a racheté l’abbaye d’Hautvillers et lancé la célèbre cuvée Dom Pérignon en hommage au moine. Ainsi, bien que Dom Pérignon n'ait pas « inventé » le champagne comme on le connaît, son travail a jeté les bases de ce qui est aujourd’hui l’art de produire un vin effervescent de qualité. Les champenois et les vignerons anglais, qui ont eux aussi joué un rôle dans l’histoire des vins pétillants, ont continué à peaufiner les techniques jusqu’à faire du champagne le symbole universel de la fête et du raffinement que nous connaissons aujourd'hui. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Pourquoi doit-on la mousse au chocolat à Louis XVI ?
La mousse au chocolat, ce dessert crémeux et aérien, a une histoire qui remonte au XVIIIe siècle en France, où elle est née sous l'influence des techniques de cuisine raffinée qui commençaient à émerger dans les cuisines royales. À cette époque, le chocolat était déjà une friandise prisée, introduite en Europe par les Espagnols au XVIe siècle, après leur arrivée en Amérique du Sud. D'abord utilisé comme boisson, il est rapidement devenu un ingrédient de luxe, notamment en France, où il était populaire auprès des aristocrates et de la cour. L'invention de la mousse au chocolat est souvent attribuée au peintre et chef français Charles Fazi, qui travaillait pour Louis XVI et sa cour. Ce serait à la demande du Roi qui aimait le chocolat que Fazi aurait battu pour la première fois le chocolat en mousse pour créer une texture légère et onctueuse, exploitant les techniques de cuisine qui consistaient à incorporer de l'air dans des mélanges, comme pour les soufflés. Ainsi est née la première mousse au chocolat, un dessert qui combine à la fois l’intensité du chocolat et la légèreté de l’air. Le terme “mousse”, qui signifie littéralement “écume” en français, a commencé à désigner les préparations culinaires légères et aériennes dès la fin du XIXe siècle. C’est aussi à cette époque que le chocolat est devenu plus accessible, avec le développement industriel de la production de chocolat solide, et que les desserts au chocolat ont connu un véritable essor. La recette de la mousse au chocolat telle qu’on la connaît aujourd’hui, avec des œufs montés en neige pour lui donner sa texture, a continué à évoluer au fil des décennies, popularisée par de grands chefs français. Auguste Escoffier, célèbre chef du début du XXe siècle, a contribué à rendre ce dessert encore plus connu en France et à l’étranger, en intégrant le chocolat dans une variété de recettes sophistiquées. Aujourd'hui, la mousse au chocolat reste un classique incontournable de la gastronomie française. Elle est servie dans sa version traditionnelle, mais aussi revisitée de mille manières par les chefs modernes qui ajoutent des épices, des zestes d'agrumes, ou même du café pour sublimer le goût du chocolat. Simple ou sophistiquée, la mousse au chocolat continue de séduire par sa texture unique et son intensité chocolatée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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La cuisine est-elle un art ?
C'est le dernier podcast de Choses à Savoir Gastronomie que je partage avec vous, le 226e. Merci de m'avoir suivie et écoutée pendant un an. Je pars vers de nouvelles aventures gourmandes. Restez abonnés à Choses à Savoir Gastronomie, je passe le micro à Louis-Guillaume et il arrive avec de nouveaux épisodes !SarahLa cuisine est-elle un art ? Vous avez 4h ! J'ai seulement deux minutes, c'est juste une réflexion mais la question est importante ! La gastronomie aurait été admise comme 9e art avant de se faire chiper la place dans l'imaginaire collectif par la bande dessinée. Pourtant, la cuisine a largement sa place parmi les arts majeurs aux côtés de la peinture, le cinéma ou encore la musique.L'art crée des émotions. Si la cuisine n'existait pas, Proust n'aurait pas sa madeleine. Moi, je n'aurais pas mes coquillettes jambon, ce n'est pas le plat gastronomique de l'année mais pour moi, c'est l'un des meilleurs parce qu'il me rappelle ma grand-mère et tout l'amour qu'elle mettait à la préparer, elle rajoutait aussi pas mal de beurre, ça doit jouer.Le gastronome Brillat-Savarin explique que la cuisine est "l'art d'apprêter les mets et de les rendre agréable au goût". Ce serait trop réducteur, désolée Anthelme. L'art touche à nos sens et l'art culinaire les combine tous dans une simple assiette.L'art, c'est créer une œuvre esthétique et complexe. Un chef qui met des mois à élaborer un plat, perfectionner une technique est bien dans un processus de création pour un résultat unique. En fait, la pratique de la cuisine "obéit à tous les principes des métiers artistiques" résume Jacques Attali. Si vous ne connaissez pas ce monsieur, il est présent sur tous les fronts, politique, économique, écrivain, haut fonctionnaire. Disons que c'est une sage de notre époque. Il explique notamment que la cuisine est un art éphémère détruit par celui qui le consomme. Les graffitis de Banksy, peint dans la rue n'ont aucune vocation à rester éternels ! À la manière d'un comédien sur scène, le chef cuisinier fait le show à chaque représentation ou à chaque service.Oui, c'est une nécessité de se nourrir mais aujourd'hui, tout le monde se nourrit plus ou moins bien et sans avoir besoin de cuisiner. C'est dire qu'il faut un véritable talent pour réussir à émouvoir son public avec une purée de pomme de terre, merci feu Joël Robuchon !La cuisine, c'est une richesse qui participe à notre culture du goût évidemment, de notre histoire et in fine de notre société. Qui n'a jamais pensé que le couscous de leur mère était le meilleur ? Que les bières belges étaient les plus goûtues, que le kimchi coréen était à tomber ou que la baguette de tradition française était unique ? Toutes ces recettes appartiennent au patrimoine immatériel de l'Unesco, on considère alors que la cuisine mérite d'être reconnue, son savoir-faire préservé, promu et étudié comme les toiles de grands maîtres conservées dans les plus beaux musées du monde. L'art est subjectif. Tous les goûts sont dans la nature…J'ai les miens, vous avez les vôtres, ça nous empêchera pas un jour peut-être de se retrouver à table pour partager un moment de gourmandise et de bonheur ensemble ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Pourquoi la gastronomie anglaise a-t-elle mauvaise réputation ?
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